Dans le cas d’une endométriose, l’alimentation peut jouer un véritable rôle dans l’atténuation des douleurs. En effet, lorsque l’alimentation exclue des aliments dits « inflammatoires », cela va permettre de ne pas enflammer encore plus l’organisme et notamment le système digestif.

Notamment pour les femmes ayant des atteintes digestives, l’alimentation anti-inflammatoire prend tout son sens. L’endométriose étant une pathologie inflammatoire, il est important de ne pas ajouter d’inflammation supplémentaire.

 

L’alimentation anti-inflammatoire en soutien

Que ton aliment soit ta première médecine disait Hippocrate. C’est en effet la base d’une bonne hygiène de vie. L’alimentation est un pilier fondamental qui permet de maintenir un bon équilibre et de résoudre certains maux.

Le choix des aliments ou plutôt des catégories d’aliments va avoir un réel impact sur les douleurs, notamment lors d’atteintes digestives. Le but d’une alimentation anti-inflammatoire est de gérer l’inflammation des cellules et d’éviter d’enflammer encore plus l’organisme.

En mettant en place des changements sur votre alimentation, vous pourrez agir sur vos douleurs et apprendre à les maîtriser. Bien entendu, ce n’est pas une méthode miraculeuse. C’est seulement un moyen qui peut permettre à certaines femmes d’atténuer les douleurs, tout en diminuant l’inflammation supplémentaire causée par une alimentation inflammatoire. Dans ce type d’alimentation, il y a des aliments à éviter voire supprimer et d’autres à favoriser.

Toutes les informations que vous trouverez dans cet article sont à titre indicatif. Chaque femme et chaque endométriose sont différentes. Nous réagissons toutes différemment et l’impact de l’alimentation est aussi variable selon les atteintes. C’est pourquoi je vais vous énoncer des principes de base d’une alimentation anti-inflammatoire dans le cas d’une endométriose, si vous voulez un programme plus détaillé et personnalisé, je vous encourage à prendre rendez-vous dans le cadre d’une consultation bilan.

Je rappelle également qu’il est important d’avoir un suivi médical régulier. La naturopathie ne se substitue pas à la médecine allopathique, elle vient en complément.

 

Les aliments inflammatoires à éviter

Le sucre

Le sucre est un véritable créateur d’inflammation. En règle générale, le sucre n’est bon pour personne, encore moins dans le cas d’une endométriose.

Pour éviter d’enflammer l’organisme, il est recommandé de ne pas consommer de sucre raffiné qui sont présents dans de très nombreux aliments industriels, viennoiseries, boissons, plats préparés, biscuits, gâteaux… D’ailleurs, ces aliments contiennent bien souvent des additifs alimentaires qui sont à éviter également.

Le sucre présent quasiment partout. Pour éviter les sucres blancs et trouver une meilleure alternative, favorisez des aliments bruts comme les fruits, les fruits secs ou le miel.

 

Les produits laitiers

À propos des produits laitiers, ce qui est dérangeant c’est la caséine, qui est la protéine du lait. Cette protéine va avoir un impact sur le système immunitaire et l’affaiblir. D’ailleurs, pour être un peu plus précise, c’est le lait de vache qui est à éviter. Les laits de brebis et de chèvre sont mieux tolérés de manière générale. Je vous conseille de faire le test par vous-même pour vous rendre compte de l’impact des produits laitiers sur vous. Nous sommes toutes différentes, c’est pourquoi il n’y a pas de règle universelle.

Découvrez les produits végétaux. En effet, les produits végétaux sont facilement assimilables. De nos jours, c’est facile de trouver des alternatives végétales aux produits d’origine animale (beurre, crème, lait, yaourt, fromage). Il y a de nombreuses alternatives à base de lait d’amande, de coco, de riz, d’avoine…

 

 

Les excitants

Les excitants regroupent les produits qui vont accentuer l’inflammation de l’organisme. Les produits concernés sont le café, le thé, le tabac et l’alcool.

Comme vous le savez sûrement, le café contient de la caféine et le thé de la théine, ce sont ces molécules qui vont agir comme stimulant. Il est possible d’en consommer mais dans des quantités raisonnables et à éviter après 17 heures pour ne pas perturber le sommeil. Si vous voulez consommer une boisson chaude, buvez une tisane 🙂

Astuce : Pour penser à boire la journée, utilisez une bouteille en verre et emportez là partout avec vous 🙂

À propos de l’alcool, ces boissons sont inflammatoires pour l’organisme. L’alcool est donc à supprimer le plus possible de vos habitudes. Si vous voulez boire un verre, préférez le vin rouge qui sera mieux toléré. L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

 

Les protéines

Au sujet des protéines, il est important de limiter sa consommation de viande rouge et de charcuterie. Ces aliments contiennent des acides gras saturés et des acides gras trans, qui ne sont pas recommandés.

Limitez votre consommation à une fois par semaine et choisissez une viande de qualité. En plus, n’hésitez pas à la choisir biologique et de vérifier la provenance de la viande. Favorisez la consommation de la viande blanche, de qualité également et certifiée biologique et/ou des œufs d’origine biologique ou avec le label « Bleu Blanc Cœur« . Si vous êtes végétarien ou végétalien, je vous parle des protéines végétales un peu plus bas dans l’article.

 

Le gluten

Le gluten est une protéine présente dans plusieurs céréales dont le blé. Il n’y a pas de règle absolue à ce sujet. Si vous souffrez de la maladie cœliaque, vous avez déjà retiré le gluten de votre alimentation. Pour les autres, vous pouvez faire le test par vous-même.

Le gluten peut s’avérer inflammatoire pour l’organisme, mais pas pour tout le monde. Encore une fois, nous sommes toutes différentes, nous avons des organismes différents et des atteintes différentes. Il faudra faire de nombreux essais pour voir les aliments qui vous conviennent le mieux et ceux qui ne vous conviennent pas du tout.

À vous de voir si la consommation de produits contenant du gluten vous dérange ou non. Si vous avez plus de symptômes en consommant du gluten, il sera sûrement bénéfique de le retirer de votre alimentation. Faites-vous suivre par votre médecin et/ou un naturopathe pour vous accompagner dans votre démarche. Le but de l’alimentation anti-inflammatoire est de vous aider à soulager des douleurs. Le risque de carence existe donc pensez à vous faire suivre pour maintenir votre vitalité et éviter les carences.

Pour vous donner une idée plus précise, voici une liste non-exhaustive des aliments contenant du gluten :

  • Le blé,
  • L’épeautre,
  • L’orge,
  • Le seigle,
  • Le seitan
  • Etc.

Et voici une liste avec des exemples de produits ne contenant pas de gluten :

  • Les légumineuses,
  • Le millet,
  • Le riz,
  • Le sarrasin,
  • Le tapioca,
  • Les farines sans gluten,
  • Etc.

 

 

Les aliments anti-inflammatoires à favoriser

Les fruits et les légumes frais, de saison et d’origine biologique

La consommation de fruits et de légumes est un principe fondamental pour une alimentation saine et équilibrée. Il est important de consommer des aliments frais, locaux, d’origine biologique si possible et surtout de saison afin de bénéficier de tous leurs nutriments.

N’hésitez pas à acheter des légumes colorés pour mettre de la couleur dans votre assiette et de vous donner visuellement envie de les manger. Se faire du bien au corps en mangeant bien.

Privilégiez les aliments d’origine biologique ou issus de l’agriculture raisonnée afin d’éviter de consommer des pesticides qui sont fortement utilisés pour la culture des légumes non biologiques. De plus, en choisissant des légumes et des fruits locaux et de saison, vous participerez à l’économie locale et surtout à consommer des aliments de qualité et riches d’un point de vue nutritionnel.

 

Les protéines végétales

Pour les personnes végétariennes, végétaliennes ou omnivore mais qui souhaitent diminuer leur consommation de viande, les protéines végétales sont une excellente alternative.

Pour remplacer ou pour compléter les protéines animales, il existe plusieurs sources végétales de protéines :

  • Le soja,
  • Le tofu,
  • Le tempeh,
  • Tous les légumes secs,
  • Le seitan,
  • Les graines,
  • Les oléagineux,
  • La spiruline
  • Etc.

Attention : Si vous avez des atteintes digestives ou que vous digérez mal les légumineuses, évitez de trop en consommer. En effet, ces aliments ont tendance à fermenter et peuvent être difficilement assimilables. Si vous les supportez bien, vous pouvez les consommer régulièrement.

 

 

Les oméga-3

Les oméga-3 font partie de la catégorie des acides gras poly-insaturés (ainsi que les oméga-6) dits aussi acides gras essentiels. Un acide gras essentiel signifie que notre organisme ne peut pas le fabriquer tout seul, il doit alors être apporté par l’alimentation.

Ce qu’il faut savoir c’est que les oméga-3 ont un effet anti-inflammatoire pour l’organisme et donc qu’il est essentiel d’en consommer pour réduire l’inflammation, tout en réduisant en parallèle l’apport d’oméga-6.

Il y a différents apports possibles pour les oméga-3, que ce soit d’origine animale ou végétale. Pour les aliments d’origine animale, il est conseillé de consommer des poissons gras tels que le saumon, la sardine, le maquereau ou les anchois. Ainsi que des œufs d’origine biologique ou « Bleu Blanc Cœur » sont aussi intéressants. La consommation de ces aliments deux à trois fois par semaine serait l’idéal.

Concernant les apports d’oméga-3 d’origine végétale, on les retrouve dans les huiles végétales de lin, de chanvre, de noix, de colza ou encore de chia. La consommation de ces huiles à raison de deux à trois cuillères à soupe par jour serait l’idéal. Attention à ne pas utiliser ces huiles végétales lors de la cuisson.

En parallèle de ces apports en oméga-3, il sera intéressant de diminuer les huiles riches en oméga-6 comme l’huile de tournesol, de pépins de raisin ou les margarines pour équilibrer le ratio.

 

Les cuissons douces

Afin de maintenir et de bénéficier de la qualité des aliments que vous allez manger, le mode de cuisson aura toute son importante dans la conservation des nutriments de vos aliments. Les modes de cuisson à favoriser sont :

  • La cuisson à l’eau,
  • À la vapeur,
  • Au bain-marie,
  • À l’étouffée,
  • Pochés,
  • En papillotes,
  • En marinade,
  • Au four avec la chaleur tournante à 110 °C au maximum.

Il est recommandé de ne pas faire brunir les aliments à la poêle, d’éviter les grillades et les fritures ainsi que les fours avec une température trop élevée. Enfin, c’est l’opportunité de consommer plus d’aliments crus.

 

Pour aller plus loin

Mon livre numérique est disponible en cliquant sur le titre : « La naturopathie pour soulager les douleurs d’endométriose »

Vous aurez davantage de conseil dans cet ebook, tant sur le plan alimentaire que sur les aspects complémentaires. Vous trouverez de nombreux outils pour vous accompagner à mieux vivre cette pathologie au quotidien. C’est un livre numérique complet composé de 82 pages pour vous guider au mieux. Si vous avez des questions n’hésitez pas à me contacter via ce lien, je suis disponible pour y répondre.

J’espère que mon article vous aura un peu plus éclairé sur ce type d’alimentation et que c’est plus plus compréhensible pour vous maintenant. J4ai souhaité écrire un article assez complet sur l’alimentation anti-inflammatoire dans le cas d’une endométriose. Dans mon ebook, vous trouverez plus de détails sur l’alimentation ainsi que sur tous les aspects de votre quotidien.

Bien entendu, tous ces conseils sont des indications et ils ne correspondront pas pour toutes les femmes. Comme je l’ai dit plusieurs fois précédemment, nous sommes toutes différentes.

Si vous souhaitez approfondir ce sujet et bénéficier d’un accompagnement personnalisé, je suis disponible pour vous aider dans votre transition.

 

Avec toute ma gratitude,